samedi 4 octobre 2008

Eric - Les silhouettes dans la rue

Près de 15 ans plus tard, j'ai l'impression, souvent, parfois plusieurs fois par jour, de voir Eric dans la rue. On s'est quittés en 1996, si je me souviens bien, après 2 ans d'une relation amoureuse qui s'est effilochée. Elle avait commencée de façon magnifique, fusionnelle, très belle. Et puis, à force de non-dits, à force de petits malentendus qui s'accumulent et qu'on ne sait pas désamorcer, on en vient à se quereller pour des bêtises. On se réconcillie régulièrement parceque l'on a envie l'un de l'autre, parcequ'on s'ennuierait un peu autrement, parceque c'est facile. Et puis, on se réconcilie de moins en moins. On passe encore une nuit ensemble, et au matin, on ne sait pas quoi se dire et c'est fini. Il a mis, m'a t'il dit, 18 mois à s'en remettre. Moi, je ne m'en remettrai sans doute jamais. Je doute d'avoir encore l'âge des amours-passion. Comme l'a dit Rupert Everett "Qui peut s'intéresser à un homo de 50 ans?". Rupert n'a pas 50 ans, je le sais car il a le même âge que moi, mais là n'est pas vraiment la question.
J'ai aimé Eric, et il m'a aimé. Nous nous le sommes dits un jour :"tu es la seule personne à qui j'ai jamais dit "je t'aime"", "moi aussi". Voilà, ça a été dit et ça restera dans mon coeur à jamais. Dans le sien aussi, je suppose, mais je n'en suis pas bien sûr.

Je pense à lui très souvent. Les souvenirs des fois où nous avons fait l'amour, les premières fois au Mexique, sont encore des souvenirs très précis qui m'émeuvent et m'excitent aun plus haut point. Mon coeur se serre quand je pense que je n'ai pas su lui dire ce qui aurait pu - peut-être - nous réconcilier. Il était persuadé qu'il n'était pas homo, moi, bêtement, je jouais le mec "bi". Quel crétin j'ai été. Quels crétins nous avons étés. Bien sûr, aujourd'hui je vois les choses très différemment. je surais être plus honnête avec moi-même, lui dire les raisons qui me faisaient l'aimer (il y en avait beaucoup) et éclaircir les raisons qui lui faisaient - je crois - penser que je n'étais pas toujours digne d'être aimé. Je n'étais pas aussi mûr que je le suis aujourd'hui, pas aussi prêt à ouvrir mon coeur que je le suis maintenant. Il n'y a rien à regretter, c'est comme ça.


Je pourrais facilement le voir, il travaille dans la même boîte que moi, dans un autre site. Mais je ne sais pas s'il en a vraiment envie. Il est aujourd'hui marié avec une fille qu'il avait connue dans les années 1980, qu'il a perdu de vue et qui l'a retrouvé, 10 ans plus tard, divorcée et avec deux filles. Il a donc épousé la belle et lui a fait un 3e enfant. Une 3e fille, bien fait ! Il nétait pas super à l'aise dans le rôle du boyfriend à l'époque où nous nous aimions passionément, où nous ne pouvions pas nous passer l'un de l'autre. Aujourd'hui, je doute qu'il ait envie de se retrouver dans le rôle de l'ex-boyfriend.


Pourtant, très souvent, je crois appercevoir dans le rue sa mèche de cheveux, sa façon de porter une veste, son profil, son tein de peau et je tressaille. Bien sûr, ce n'est qu'un mirage fugace et je me retrouve déçu. Souvent je crois l'appercevoir dans une foule, à cause de l'éclat bref d'une paire de lunettes, d'une silhouette qui pourrait être lui. Ce n'est pas lui, mais tant que celà m'arrive, je sais que je l'aime encore.

samedi 20 septembre 2008

Numericable : attention, escrocs !

J’ai souscrit un abonnement Internet-TV auprès de la société NOOS le fin 2003
Suite à des interruptions répétées de service, j’en ai demandé la résiliation le en Septembre 2006 par lettre avec AR, reçue par Noos le 26/09/06. Mon abonnement devait donc prendre fin en Novembre 2006. En même temps que ma lettre de résiliation, j’ai demandé à Noos de cesser ses prélèvements automatiques, de m’envoyer mes factures par courrier et aussi de m’envoyer un formulaire pour retour du modem et récupération du dépôt de garantie. Ce formulaire ne m’a jamais été envoyé.

J’ai, en même temps que ma demande de résiliation à Noos, demandé à ma banque, par lettre avec AR un avis d’arrêt d’autorisation des prélèvements automatiques, en les mettant en garde contre les pratiques abusives de Noos, conformément aux conseils d’une association de défense des usagers. Effectivement, ma banque m’a informé de tentatives répétées de Noos forcer les prélèvements, en utilisant divers noms de sociétés. Ces demandes ont été bloquées par ma banque conformément à mes instructions.

J’ai reçu une première facture de Noos pour le montant de l’abonnement pour Octobre 2006, que j’ai payé par chèque (34,90 Euros). Je n’ai ensuite plus eu de nouvelles, jusqu’à réception en Janvier 2007 d’une facture de 143,10 Euros. J’ai écrit à Noos, leur indiquant que mon abonnement était résilié depuis Novembre 2006. j’ai répété cette démarche après réception d’une nouvelle facture en Février 2007.

Depuis janvier 2007, Noos est devenu Numericable, et j’ai reçu :
- chaque mois des factures augmentant progressivement jusqu’à un somme deplus de 750 Euros
- plusieurs « avis de procédure judiciaire » et d’ « assignation devant le tribunal » d’une officine intitulée « Intrum Justitia » le Lyon, me menaçant de « saisie de vos biens, de votre salaire, de votre COMPTE BANCAIRE – suivi de mon numéro de compte en banque », et autres menaces pseudo-juridiques
- diverses « mises en demeure » de Numericable par lettre. Je les ai contactés plusieurs fois par téléphone leur indiquant que mon abonnement été résilié,
- plusieurs messages e-mail m’enjoignant de régler la facture, etc…

A force d’explications, Numéricable a fini par vérifier ses archives et, finalement reconnu, en Juin 2008, qu’effectivement, mon abonnement avait été correctement résilié. Ma facture a donc été réduite à 47 Euros en règlement de mon dernier mois d’abonnement dont le paiement m’a été refusé par ma banque.

Je ne compte nullement payer ce montant, car :
- Numericable ne m’a toujours pas dit comment récupérer mon dépôt de garantie
- Le rejet de paiement de ma banque est dû au fait que Numericable, outrepassant mes instructions, a voulu forcer un prélèvement automatique
- - la malhonnêteté de Numericable est avérée, par, ses tentatives de forcer des prélèvement automatiques via des noms d’autres sociétés, par leur recours à des officines de recouvrement aux pratiques totalement inacceptables.

Attention donc à Numericable, cette société utilise des pratiques condamnables !

dimanche 7 septembre 2008

Les twinks c'est comme les champignons

Alléluia ! Avec la rentrée des classes, les twinks parisiens sont de retour. Une ballade hier après-midi (samedi) dans le 7ème arrondissement a confirmé les impressions fugaces que j’avais eu depuis quelques matins, passant à vive allure en Vélib’ dans les beaux quartiers. Paris est plein de jeunes mecs jolis, bronzés, avec des cheveux pleins la tête comme dans les 70s, des fils qui sortent de partout, et qui tirent la tronche en traînant la patte en jeans de designer.

Vus de plus près, comme au Bon Marché par exemple, les jeunes mecs des beaux quartiers sont impeccablement jolis, frais, habillés juste comme il faut, sans un poil qui dépasse. Beaucoup semblent chausser au moins du 45, ce qui ne laisse de m’inquiéter : moi qui étais plutôt grand pour ma génération, finirai-je mes vieux jours en nabot bavant sur des éphèbes géants et indifférents ? Ah, cruelle perspective !
La visite dans le 7e m’a confirmé dans ma conviction : les twinks c’est comme les champignons après l’averse. Quand on en trouve un, il faut bien regarder aux alentours. Souvent, y’en a tout plein d’autres juste à coté.

samedi 6 septembre 2008

Pierre Buisson

Je croyais plutot bien connaitre l'oeuvre de Jean-Daniel Cadinot, et puis je suis tombé tout récemment sur "Aime comme minet". J'y ai découvert le superbe Pierre Buisson, dont j'avais, bien sur, déjà vu le minois, mais pas vraiment les autres attributs.
Il y est dans toute sa jeunesse, sa beauté, sa fraicheur. Le film, sans lui, ne serait qu'un porno de plus. Il le rend exceptionnel, et pas seulement pas son cul (exceptionnel) ni sa bite (magnifique). Le scénario imaginé par Cadinot, d' un dialogue "off" entre l'acteur et lui (?) pendant un casting sur les images du dit casting, entrecoupé de flashbacks de scènes de baise est génial. Je ne crois pas avoir vu ailleurs utiliser un tel mécanisme qui baigne tout le film dans une atmosphère intimiste et onirique à la fois.

En regardant les Cadinot de l'époque (pré-capote), le spectateur est partagé entre l'excitation des scènes de baise et l'idée que ces jeunes mecs avaient 20 ans il y a 20 ans, et qu'ils sont probablement tous morts du sida.

J'ai cherché dans quels autres films Pierre Buisson avait tourné. Il a un petit role dans "Minets sauvages" que je connais presque par coeur mais ou je ne l'avais pas remarqué. Il faut dire qu'il est est beaucoup moins à son avantage: sonr role est mineur et il joue le role d'un "actif" parmi d'autres. Il semble plus insipide, et presque transparent, par rapport à "Aime comme minet". Sans doute est-ce l'impact de 2 ans qui séparent ces films (1982 et 1984). Le site de Cadinot nous dit qu'il a joué dans un 3e film, en 1983, "Tendres Cousins", mais c'est un film beaucoup plus mièvre, à la musique chiantissime et Pierre Buisson y est un acteur parmi beaucoup d'autres. "Aime comme minet" ("All of me" en anglais) reste son chef d'oeuvre.

Qu'est devenu Pierre Buisson ? Le blog d'un dénommé Denis Cooper (qui semble aussi accro que moi au personnage...) nous dit qu'il est mort d'une overdose en 1987 à l'age de 24 ans. D'après Denis Cooper (dont je découvre qu'il est un écrivain plutot connu), J-D Cadinot aurait dit dans une interview que Pierre Buisson était héroinomane et, en conséquence, qu'il était devenu trop difficile de travailler avec lui. Ce blog nous apprend aussi que "Pierre Buisson" n'était pas on vrai nom. Drole d'idée de prendre comme pseudo un nom "courant", il l'a peut-etre pioché au hasard d'un annuaire de téléphone. Mais après tout peut-etre que Buisson et/ou le prénom Pierre évoquait pour lui quelque chose de particulier, de précieux ?

Celà paraitra peut-etre ridicule concernant un acteur de porno, mais je ne peux m'empecher de ressentir une grande tendresse envers Pierre Buisson, qui était si beau à 19 ans et qui, comme toute sa génération de jeunes mecs des années 80 a disparu beaucoup trop tot. Dans son cas, il n'aura pas souffert des affres du sida, il sera mort brutalement mais sans doute après des années de souffrance liées à l'héroine. C'est triste à pleurer dans les deux cas.

Puissent ce quelques lignes préserver un tout petit peu sa mémoire et celle de sa génération de jeunes gays. Repose en paix, "Pierre Buisson".

Premier message de mon 3e blog

Mon premier blog est maintenant connu de toute ma famille, et sans doute d'autres personnes à qui je n'ai pas choisi d'en parler et qui, si j'avais le choix, ne devraient pas lire tout ce que j'écris, en sachant qui je suis. Il y a clairement des sujets sur lesquels je suis pret à discuter avec des amis ou des connaissances, mais pas nécessairement avec mes parents ou d'ex collègues de bureau.L'interet d'un blog est tout de meme de partager des choses. je vais donc, sous cette nouvelle identité, continuer à lire les blogs qui me plaisent et à le faire savoir à leurs auteurs. Nous verrons combien de temps je pourrai résister à l'envie de parler de son existence aux uns et aux autres.... Allez, à l'eau !